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Це розповідь студентки 5 курсу ФММ НТУУ "КПІ" Марії Кувиркової, яка, завдяки програмі подвійного диплому, в рамках співпраці НТУУ "КПІ" та університету м. Ман (Франція) має можливість отримати ступінь Master 1 у французькому виші.
Bonjour à toutes et tous !
Je m’appelle Marie et actuellement je suis étudiante en Master 1 en France et en Ukraine dans le cadre du programme de double diplôme. C’est un programme qui unit notre KPI et l’Université du Maine et permet aux étudiants d’entrer en Master chaque année.
Ce petit récit je veux consacrer aux réalités de la vie et de la survie en France – comment je me suis trouvée là, quels étaient mes enjeux et avec quoi j’ai dû me croiser pendant ce parcours.
Donc tout d’abord j’aimerais bien remarquer que je n’étais jamais obsédée par l’idée d’étudier ou vivre en France et ni mes parents ni mes amis ne me poussaient aucune façon à cette décision, néanmoins une fois que j’avais compris mon besoin de tels changements j’ai consacré tout mon temps aux recherches d’un programme correspondant et puis aux préparations nécessaires pour participer dans celle-ci. C’était évidemment difficile, mais, à lamême mesure, très passionnant pour moi. Donc c’est ça, les facteurs clés de succès - un vif intérêt et une vraie passion.
Permettez-moi d’éviter la description ennuyeuse des procédures de récolte de documents et du temps passé sous les portes d’administration, il sera suffisamment de dire juste que rien n’est impossible et la question consiste seulement en le point où vous déciderez de s’arrêter et de ne faire plus les efforts. Juste qu’il ne faut jamais oublier que la France c’est un pays où toutes les traditions (surtout par rapport aux procédures administratives) sont très bien gardées et vous serez obligés de vous croiser avec plein de papiers et de différentes formalités inutiles tout le temps.
Alors, allons au fait, qu’est-ce qui s’est passé après mon arrivée en France et quels changements j’observe maintenant.
À vrai dire je n’ai pas ressenti cet état de premier choc, mais par contre, j’étais un peu déçue par l’image d’une vie ici qui correspondait mal à mon imagination. Je me suis trouvée dans une ville qui rassemblait à la grande campagne (comme presque toutes les villes en France), personne dans la rue (à cause des vacances d’été) et presque aucun commerce autour (bien sûr comparativement avec les dizaines des supérettes à chaque pas comme chez nous). Tout semblait bizarre, non-logique et je ne voulais pas du tout accepter ce mode de vie.
Les six premiers mois sont passés très vite. Du juillet au septembre c’était les cours préparatoires puis on était répartis par les groupes et on a démarré son Master1.
Moi, j’avais les quatre autres ukrainiens dans ma classe et il n'est pas étonnant qu’on a commencé à communiquer entre nous et c’était une grosse faute que je vous conseille d’éviter par n'importe quel moyen. Malgré ma grande envie de fréquenter plus avec les français c’était assez dur de franchir ma barrière intérieure. Puis, au niveau d’apprentissage, la session, ou comme on dit ici – les partiels, a été énormément compliquée une fois à cause du besoin de tout écrire en français en étant très stressé et pressé et puis à cause d’un calendrier des examens, où il y a 2-3 examens à passer pour chaque jour pendant une semaine. Par rapport au logement, c’était une petite chambre de 9 m² dans une résidence à 5 étages juste à côté de la fac, vraiment exiguë du premier coup d'oeil très pratique et confortable en réalité.
Mais bon, le premier semestre s'est écoulé. En hiver j’ai passé un mois en Ukraine et après le retour j’ai compris qu’il faut changer ma perception et mon comportement en gros et sauf cela j’ai aperçu qu’après cette pause mon niveau de la langue a bien avancé. Donc j’ai fini de me plaindre et j’ai commencé à essayer de m'approprier à leur mode de vie et de regarder des choses d’un côté français. Les gens dans ma classe se sont montrés très sociables et ouverts. J’ai compris que personne ne va me pousser à étudier parce qu’il n’y a aucun contrôle que les examens même un contrôle de la présence et alors il a fallu changer les habitudes d’étudier. Puis je me suis intéressée à ses habitudes de consommation et de loisir et j’ai enfin compris pourquoi ils n’ont pas beaucoup besoin de plein de magasins 7j/7 et de boîtes de nuit partout. J’ai bien aimé cette ambiance au bureau quand tout le monde te sourit chaque matin, chacun est à tu et à toi avec des autres et même les chefs te saluent par le bisou.
Il est évident que c’est très dur de survivre ici parce qu’il faut toujours chercher des façons de gagner, ne voir ses proches que par skype, tout le temps changer d’appart et être entièrement responsable de soi-même. Mais il y a toujours ces deux côtés et, moi personnellement, je crois que c’est une bonne école de la vie de plus il me reste encore énormément beaucoup de choses à découvrir et à apprendre et je ne pense pas à m’arrêter là. Donc je voudrais souhaiter à tout le monde de ne jamais avoir peur en face des aventures pareilles parce que la distance c’est toujours une bonne vérification, une façon de devenir indépendant et élargir ses vues.
Les liens utiles pour vous :
Ce programme http://kpi.ua/ru/double_diploma
L’Université du Maine http://www.univ-lemans.fr
et les résidences (http://www.crous-nantes.fr/logement/cite-vaurouze/)
Bureau dAccueil des Etrangers (Fanny)ri-bae@univ-lemans.fr
Bureau dAccueil International ri-bai@univ-lemans.fr
Bonne chance !
Marie Kuvyrkova
Наша адреса:
Україна, м. Київ, пр-т Перемоги, 37, корпус 7, поверх 6
Методичний кабінет:
634
Кабінет зав. кафедрою ТПП французької мови:
632а
Викладацька
638
Телефон:
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